Il était temps que l’on proscrive l’utilisation des PBDE, ces composés qui ont longtemps été utilisés dans une foule d’objets quotidiens comme les télés pour retarder la propagation des incendies.

D’après une étude exposée hier au congrès de l’Association francophone pour le savoir (ACFAS), leur concentration dans le foie des foetus avait été multipliée par 10 au cours des huit ans précédant leur interdiction, en 2006, atteignant des niveaux qui font craindre des effets sur la santé.

Une équipe de chercheurs de Santé Canada et de l’Université McGill a en effet analysé des placentas et des foies de foetus prélevés dans une clinique d’avortement de Montréal entre 1998 et 2006, afin de mesurer la présence de divers polluants, comme les tristement célèbres BPC, certains pesticides et les PBDE – sigle de polybromodiphényléthers.

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