Imaginez ingurgiter en deux heures ou moins une ration quotidienne de nourriture. Imaginez avoir un sentiment de dégoût, de dépression et de culpabilité quand finalement vous vous arrêtez. Puis imaginez reprendre le processus à répétition et de façon incontrôlable une fois ou plus par semaine, pendant des mois.

Vous venez de vous imaginer l’hyperphagie boulimique, un trouble psychiatrique similaire à d’autres troubles alimentaires, comme la boulimie sans la purge compensatoire et l’hyperphagie compulsive sans l’obsession alimentaire. En fait, chez certains malades, la nourriture a une connotation négative. En outre, jusqu’ici, les chercheurs connaissaient mal les causes sous-jacentes de la maladie.

David M. Dunkley, chercheur psychiatrique et psychologue clinique de l’Hôpital général juif de Montréal, de même que ses collègues ont étudié un groupe de 170 hyperphages boulimiques et ont découvert que la gravité de leur état – plus grande insatisfaction corporelle et symptômes de dépression – semble liée à des expériences d’abus sexuels ou émotionnels qui remontent à l’enfance et favorisent l’autocritique. Les conclusions de leurs travaux ont été récemment publiées dans le International Journal of Eating Disorders.

Lire le communiqué de presse du HGJ.

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