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On September 25, McGill second-year medical students participating in the annual Dr. Joseph Wener Donning the Healer’s Habit Ceremony received unusual insight into the doctor-patient relationship. Two years ago, shortly after fourth-year student Alexander Normandin received his white coat, he felt a numb spot on the left side of his temple. He was on clinical rotations and regularly waking up for rounds at 5:30 a.m. “At first, I thought that I was just stressed out from constantly working,” he said.

Addressing over seven hundred people at the ceremonious event marking the commencement of clinical clerkships, Normandin shared his sentiments as the spot on his temple spread. “I couldn’t feel or taste anything on the left side of my face,” he said. Following an MRI and a battery of other tests, he found out the devastating news: he had Multiple Sclerosis (MS).

“I was shocked, I felt the diagnosis came out of nowhere because there’s no history of the disease in my family,” he said.

Normandin’s condition went from bad to worse. A second MRI showed he had a rapidly progressing disease that doesn’t respond to proven and available treatments. Normally, MS is a disease that advances slowly, usually attacking once a year. “I was having three to four attacks a year,” he said. “My walking, balance and motor skills were deteriorating so fast, I was likely going to be confined to a wheelchair within 24 months.”

The 26-year-old shared his story of courage and hope to students, their families and friends, as well as staff and faculty members. Everyone in the room rose from their seats in response to his inspirational speech. “I felt honoured, it was a very nice surprise,” he said.

The ceremony is a milestone occasion where second-year students each receive a white coat, a symbol of the professional responsibilities they will assume as physicians. The class then recites an oath written by themselves in which they pledge allegiance to core values of the profession.

Normandin remembers it as an exciting time because students start getting a lot of exposure to patients. His message was one of optimism and humanity. “Stay open to new ideas in medicine. You could change the life of one of your patients,” he said. “We are lucky to be able to give so much to so many”.

The future looks promising for Normandin. In December 2008, he underwent an experimental bone marrow stem-cell transplant where he received rounds of chemotherapy to replace diseased immune cells with healthy ones. The cutting-edge treatment appears to have stopped the progression of the disease.

“I have the unique experience that is shaped by the fact that I am also a patient. Doctors are in a privileged position because they spend time with people at their most fragile and vulnerable state”, he said

Normandin vividly recalls the physicians who took the time to explain. “You don’t realize the human side of doctors, it makes all the difference when they sit and talk with you, hold your hand or touch your arm,” he said. “I felt hope for the future as opposed to desperate and alone. That’s what I want my patients to feel when they see and relate to me.”

What better message of hope to share on such an occasion than this.

Watch the webcast of the 2009 Joseph Wener Donning the Healer’s Habit Ceremony.

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Le 25 septembre, les étudiants de deuxième année en médecine de l’Université McGill qui participaient à la cérémonie annuelle Donning the Healer’s Habit du Dr Joseph Wener ont écouté des commentaires précieux sur la relation médecin-patient. Il y a deux ans, peu après que l’étudiant de quatrième année Alexander Normandin ait reçu son sarrau, il a senti un point engourdi sur le côté gauche de sa tempe. Il effectuait des rotations cliniques et se levait régulièrement à 5 h 30 pour effectuer des rondes. « J’ai d’abord pensé que j’étais simplement stressé, du fait que je travaillais constamment », a-t-il déclaré.

Prenant la parole devant plus de sept cents personnes lors de la cérémonie marquant le début des externats cliniques, monsieur Normandin a partagé les sentiments qu’il a éprouvés à mesure que l’engourdissement se propageait sur sa tempe. « Je ne pouvais ni ressentir ni goûter quoi que ce soit sur le côté gauche de mon visage », a-t-il précisé. Après un test de résonance magnétique et une batterie d’autres tests, il a appris la nouvelle dévastatrice : il souffrait de sclérose en plaques (SP).

« J’étais en état de choc; je pensais que le diagnostic sortait de nulle part parce qu’il n’y a pas d’historique de la maladie dans ma famille », a-t-il ajouté.

La condition de monsieur Normandin alla de mal en pis. Un deuxième test de résonance magnétique indiqua qu’il était atteint d’une maladie qui progressait rapidement et qui ne réagissait pas aux traitements éprouvés et disponibles. Normalement, la sclérose en plaques est une maladie qui progresse lentement, marquée d’une crise par année. « Je subissais trois à quatre attaques par année », a-t-il déclaré. « Mes capacités de marcher, conserver mon équilibre et mes habiletés motrices se détérioraient si rapidement que j’allais être de toute évidence confiné à un fauteuil roulant en moins de 24 mois. »

Le jeune homme de 26 ans a partagé son histoire de courage et d’espoir avec les étudiants, leurs familles et leurs amis, ainsi qu’avec les membres du personnel et du corps professoral. Tout le monde dans la pièce s’est levé de son siège en réaction à son discours inspirant. « Je me suis senti honoré; c’était une très belle surprise », a-t-il déclaré.

La cérémonie est une étape marquante lors de laquelle chacun des étudiants de deuxième année reçoit un sarrau blanc, symbole des responsabilités professionnelles qu’il devra assumer en tant que médecin. La promotion prononce ensuite un serment écrit par ses membres par lequel ceux-ci promettent de respecter les valeurs principales de la profession.

Monsieur Normandin s’en rappelle comme d’une période stimulante parce que les étudiants commencent à être fréquemment en contact avec les patients. Son message en était un d’optimisme et d’humanité. « Restez ouverts aux nouvelles idées en médecine. Vous pourriez changer la vie de l’un de vos patients », a-t-il dit. « Nous sommes chanceux d’être capable de donner autant à tellement de gens. »

L’avenir est prometteur pour monsieur Normandin. En décembre 2008, il a subi une transplantation expérimentale de cellules souches de moelle osseuse lors de laquelle il a reçu des traitements de chimiothérapie pour remplacer des cellules immunitairement mortes par des cellules vivantes. Le traitement à la fine pointe de la technologie semble avoir arrêté la progression de la maladie.

« Je possède une expérience unique qui vient du fait que je suis aussi un patient. Les médecins se trouvent dans une position privilégiée parce qu’ils passent du temps avec des personnes qui se trouvent dans l’état le plus fragile et vulnérable qui soit », a-t-il ajouté.

Monsieur Normandin se rappelle clairement les médecins qui ont pris le temps d’expliquer. « On ne se rend pas compte du côté humain des médecins; cela fait toute la différence quand ils s’assoient et parlent avec vous, tiennent votre main ou touchent votre bras», a-t-il expliqué. « J’ai ressenti de l’espoir pour l’avenir plutôt que du désespoir et de la solitude. C’est ce que je veux que mes patients ressentent quand ils viendront me voir et se reconnaîtront en moi. »

Quel meilleur message d’espoir à partager lors d’une occasion comme celle-ci?

Regardez la diffusion Web de la Cérémonie 2009 Donning the Healer’s Habit du Dr Joseph Wener.

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