Les subventions de recherche accordées au Centre hospitalier de St Mary (CHSM) permettront d’affiner nos connaissances sur la prévalence et les facteurs de risques du délire, ainsi que sur les facteurs qui influencent la guérison après un tel épisode. Il est crucial de bien connaître et de maîtriser ces paramètres pour améliorer le pronostic des patients : actuellement de nombreux patients ayant subi un épisode délirant souffrent de lourds handicaps cognitifs et d’une perte d’autonomie à long terme.
Ainsi 400000$ ont été alloués par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) à l’équipe du Dr Martin G. Cole, chercheur en psychiatrie et épidémiologie au CHSM. Il étudiera les facteurs qui peuvent influencer, en bien et en mal, la guérison totale des patients après une crise de délire. « Nous espérons identifier pourquoi certains patients récupèrent après une crise de délire alors que d’autres souffrent de conséquences à long terme », explique le Dr Cole. « Cela nous permettra d’augmenter les taux de guérison totale et de prévenir les mauvais pronostics. »
D’autre part, l’équipe de la Dre Jane McCusker, Directrice du département d’épidémiologie clinique au CHSM, a reçu 200000$ de la Société Alzheimer du Canada. Elle cherche à améliorer la prévention du délire, tout d’abord en identifiant les facteurs de risque qui mènent à une crise délirante chez les patients en centre d’hébergement et de soins de longue durée. Dans un second temps, elle projette de créer et de mettre en place des outils de détection ainsi que des stratégies de prévention innovantes pour les patients à risque. « Nous voulons créer de nouveaux outils cliniques faciles à utiliser pour que les infirmières puissent identifier les patients à risque et prendre les mesures appropriées pour prévenir le délire », explique le Dr McCusker.
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